_____________ Act Pro______________
La promotion 2019-2021
Agathe Petrini
Elle aime le chocolat blanc marié à la framboise, faire du yoga sur son paddle et rester des heures devant un poêle à bois !
Camille Gineau
Elle aime le fromage, les zèbres, se promener, parler politique et faire des blagues.
Lydia Böhmert
Elle aime le piment, le gingembre et le chocolat !!
Nathalie Gröll
Personnage, personnage, donnez-moi des personnages ! Elle aime s’endormir avec ses textes, se réveiller avec, se promener avec. Puis observer, encore et toujours.
Julie Fontana
Elle aime les moments de bascule, parodier les comédies romantiques, les silences qui en disent long, croiser un regard qui frise.
Véronique Despres
Elle aime se perdre sur les hauts-plateaux montagneux, s’abreuver à l’eau fraîche des torrents, courir éperdument dans la prairie... Et le scrabble.
Aurélien Indjoudjian
Il aime le ski, le théâtre de rue, le rock’n roll, les chats, les réflexions philosophiques et l’huile d’olive.
Lola Stackler
Elle aime les pulls trop larges et très chauds, les guirlandes lumineuses, les tout petits endroits et jouer.
Léa Saget
Elle aime les renards, les chansons de ABBA, le thé noir et les mangas.
Cécile Bontempo
Elle aime la convivialité, le rire, le partage, l’amitié, la rêverie, l’énergie créatrice.
François Stévenin
Il aime le tennis (et surtout lâcher un bon passing de revers long de ligne), écouter Wagner (sans pour autant envahir la Pologne), mettre du Desktop dans les cookies de ses invités (en quantité raisonnable).
Sophie Brusset
Elle aime refaire le monde autour d’un apéro, s’allonger en étoile de mer sous les arbres et regarder la cime, plonger, nager, flotter, rire aux éclats, les restaurants, les rencontres incongrus, partager !
Agathe Petrini
Sa formation
Agathe a intégré le conservatoire d'Annecy en danse pendant son lycée, c'est là qu'elle a découvert le théâtre. Puis elle s'est installée à Paris, a obtenu son DE de Professeur de Danse contemporaine. Elle a enseigné, elle a dansé et a continué les cours de théâtre à travers ses différentes formations de danseuse et dans des cours privés tel qu'au Centre des Arts Vivants (Paris, 11e) et au Studio Muller (Paris, 13e).
Son parcours
À 20 ans, elle est retournée dans sa vallée natale, à Chamonix, où elle a fondé l'école de danse "Ballando". Elle y a enseigné pendant 5 années, et continue encore aujourd'hui à diriger cette structure en parallèle de sa formation ACT Pro à l'École des Gens. Depuis ses 17 ans, Agathe a dansé en compagnies professionnelles, elle a été chorégraphe pour divers évènements artistiques et sportifs, elle a tourné dans plusieurs courts-métrages, clips musicaux et vidéos promotionnelles en tant que comédienne, danseuse et a été invitée sur plusieurs projets internationaux comme comédienne, modèle photo et danseuse.
Ses activités actuelles et envies
Agathe se consacre pleinement à ACT PRO, et a été engagée sur plusieurs tournages professionnels et étudiants depuis le début de la formation. Elle donne des cours de danse à St-Ismier. Elle est sensible aux techniques de jeu de Constantin Stanislavski et Lee Strasberg et aime le jeu face caméra autant que de monter sur scène face à un public.
Crédits photos : HLO Photography, Youri Meot et Lionel Fornetti
Camille Gineau
Sa formation et son parcours
Après des études universitaires de Lettres Modernes et de Médiation Culturelle à Nantes, et un stage de développement culturel à Bruxelles (cie Théâtre et Réconciliation), Camille arrive à Grenoble pour un service civique au sein de la compagnie Les Fées Rosses - théâtre déclencheur. Elle y découvre la pratique du théâtre de l'Opprimé et se forme en tant que chargée de production, comédienne, joker, animatrice d'ateliers. Elle suit plusieurs stages de théâtre-forum dans plusieurs compagnies en France (T'OP à Lille, NAJE à Crest, L'Ébullition à Romans-sur-Isère). En 2018, elle intègre le cursus ACT à l'École des Gens, puis le cursus ACT PRO en 2019.
Ses activités actuelles et envies
Elle continue de travailler avec Les Fées Rosses, dans de multiples projets avec de multiples casquettes (comédienne, auteure, animatrice, assistante à la mise en scène, chargée de production...), et mène des ateliers de théâtre pour les enfants, ponctuels ou réguliers.
Camille touche à tout. Elle aime le théâtre de texte, engagé, sérieux, qui fait vibrer et réfléchir. Mais elle aime aussi le théâtre populaire et universel, qui fait rire et rêver. L'idéal étant, bien sûr, de concilier les deux !
Crédits photos : Agathe Petrini, Julie Fontana, Nathalie Gröll
Lydia Böhmert
Sa formation
Études pluridisciplinaires sur la France Contemporaine (« Frankreichstudien ») (« Frankreichstudien ») à l’Université Libre de Berlin (2002-2007). Études en DaF (Deutsch als Fremdsprache / Allemand Langue Étrangère) à l’Université de Cassel (Allemagne) de 2010 à 2012. Entre 2009 et 2019, elle suit de nombreux stages intensifs de théâtre, de danse et de pédagogie théâtrale, proposés notamment par la Plateforme de la jeune création franco-allemande (Lyon) et le Forum franco-allemand des jeunes artistes à Bayreuth (Allemagne), mais aussi avec différents artistes et compagnies en Amérique Latine, parmi lesquelles la Cie Teatro de los Andes (Sucre, Bolivie) et Elías Cohen Braumuller (chorégraphe et danseur, formation « El camino del danzante », Chili & Bolivie).
Son parcours
Elle commence son parcours professionnel en 2008 en tant qu’assistante de projets au sein de la Plateforme de la jeune création franco-allemande à Lyon. C'est là qu'elle se prend de passion pour le théâtre, dans un premier temps en accompagnant sur le plan logistique et ensuite sur le plan linguistique, de jeunes comédien.ne.s germanophones, mais également francophones lors des stages intensifs proposés par la structure.
À partir de 2012, elle enseigne l’allemand à l’Université Lyon 2 et propose, de manière autodidacte, des ateliers de théâtre en allemand. En six ans, elle monte six pièces de théâtre avec ses étudiant.e.s et y prend tellement de plaisir qu'elle décide de se plonger davantage dans l’univers du théâtre…toujours en langue étrangère : en 2018, elle part en Amérique Latine où elle a l’occasion de rencontrer, entre autres, la Compagnie du Teatro de los Andes (Bolivie) et de participer à une résidence de jeu d’acteur et d’écriture de plateau organisée par la compagnie. Suite à cette expérience, elle est convaincue que le monde du théâtre a encore plus de choses à lui apprendre et à offrir qu’elle ne l’avait imaginé. À son retour de l'Amérique Latine, elle passe l’été 2019 à expérimenter différentes formes et formats de théâtre s’ouvrant vers la rencontre avec d’autres disciplines et d’autres cultures (stage de danse et acrobatie à Sarrebruck, résidence de théâtre et d'anthropologie « Croire - jouer - assister » avec la Cie Mahu à Marrakech...) et décide de passer l’audition ACT PRO pour nourrir ses envies de professionnalisation dans le monde du théâtre et des techniques de jeu d’acteur et pour s’inspirer de la pédagogie mise en place à l’École des Gens.
Ses activités actuelles et envies
Elle coopère avec différentes structures et institutions allemandes et franco-allemandes (Goethe-Institut, DAAD France, Plateforme de la jeune création franco-allemande) pour proposer des interventions de théâtre en langue allemande en milieu scolaire et universitaire, ainsi que des formations de théâtre pour les professeur.e.s d’allemand, qu'ils / elles enseignent dans le primaire, le secondaire ou le supérieur.
De plus, elle travaille actuellement à la création de deux pièces franco-allemandes : Les Oekolos, création de théâtre jeune public (avec Nicolas Moisy) et Miteinander statt übereinander : 1 heure pour se parler, création questionnant les mécanismes d’exclusion et de discrimination (avec Richard Bartl et Cyrielle Clère), et joue dans la pièce Ça conte ou pas ?, création récente de théâtre jeune public avec Véronique Despres et Aurélien Indjoudjian (élèves en ACT PRO).
Crédits photos : Agathe Petrini, Maxime Catella, Brigitte Designolle
Nathalie Gröll
Sa formation
Inconditionnelle de théâtre depuis qu'elle l'a abordé, le jeu qui lui parle et dans lequel elle se spécialise est le jeu en sincérité : selon la méthode Stanislavski ou, autre façon d’aborder l’interprétation : le jeu face caméra.
La valeur du texte est importante, le propos ou la résonance des mots. Les mots sont aussi poésie, rythme, son et signifiant.
Le théâtre : un moyen de vivre et transmettre des émotions, de se confronter au monde, de questionner et d'ouvrir la réflexion.
L’École des Gens, la formation ACT de 2016 à 2019, puis ACT PRO de 2019 à 2021 a été le lieu où tout ceci a pris forme : l'enseignement, les rencontres.
Son parcours
Avant d’aborder la scène de façon frontale, Nathalie est passée par différents biais : la mode, la « couture parisienne » et son monde, les personnages qui le composent, la fantaisie, la créativité et l’exigence qui se tapissent derrière ces étoffes, ces croquis, ces artistes et ces renouvellements permanents. C’est dans un second temps que Nathalie, riche de cette première expérience s’est mêlée au jeu de l’interprétation. La découverte de la richesse du théâtre a été une révélation : les mots qui résonnent, les prismes d’analyse, construire un personnage, du travail à la table à l’incarnation sur scène, en passant par l’habillage de son personnage.
Le lien entre tout cela outre la passion : la richesse des personnages, la créativité, le foisonnement, puis la scène, l'effervescence, le rendez-vous avec le public.
Ses activités actuelles et ses envies
Nathalie participe actuellement à un documentaire autour de l’influence du théâtre sur sa vie / le changement de vie, projet en cours et en développement, avec Théo Michel-Bechet, professeur à l'École des Gens.
Ses envies théâtrales : reprendre et approfondir un texte intense et équivoque, comme La campagne de Martin Crimp, jouer Duras avec La musica 2 ; mais pourquoi énumérer ? À peine une œuvre est citée que d’autres découlent : Fassbinder, Wajdi Mouawad, Yasmina Reza, Alexandra Badea, au fil des recherches d’autres œuvres et désirs s’imposeront.
Nathalie souhaite s’atteler à un projet, avec une équipe, lui donner corps et vie.
Son rêve : un agent ! Un agent, une bonne fée !
Pour le reste : "Quoi qu’il en soit, l’essentiel se dit sur scène".
Crédits photos : Théo Michel-Bechet, Audrey Laurent, No Comment
Julie Fontana
Sa formation
Premiers textes de théâtre en mains : premiers frétillements du coeur. Julie se forme au théâtre au fil de l'eau depuis l'adolescence, en parallèle de son parcours en sociologie et en journalisme.
Le fil rouge ? L'écriture, les mots portés, leur force, le sens du propos, les non-sens, les histoires de vie, la mémoire, la compréhension des multiples lectures du monde.
Sur les planches, elle explore différents types de jeu, avec un penchant avéré pour le jeu « sincère », selon la méthode dite « Stanislavski », basée sur la mémoire des émotions. « Vivre son rôle. Exister sur scène et non jouer mécaniquement ».
En théâtre d'improvisation, elle a un faible pour le « Longform » : une seule histoire, une pièce unique improvisée. Ici, elle aime flirter avec le lâcher prise, la sincérité en équilibre, l'humour spontané et la magie de l'écriture collective. La phrase qui pulse aussi, et l'embarquement immédiat dans un monde parallèle où les codes s'estompent l'espace d'un instant.
Son parcours
Des stages de théâtre d'effigie avec la Cie du théâtre du Réel à Grenoble (masque vivant, clown et marionnette), de jeu devant la caméra aux Cours Florent à Montpellier et à l'École des Gens à Grenoble, et d'improvisation. De nombreux cours en atelier à Grenoble et à Bruxelles.
Avec la formation Act Pro 2019-2021, elle apprécie particulièrement la place majeure donnée au corps dans le travail de comédien-ne (danse, combat scénique, Do In, boxe, corps contraint...).
Ses activités actuelles et ses envies
Le théâtre-documentaire, sociétal. En écho avec son métier de journaliste, Julie explore l'écriture théâtrale avec le même processus ; celui de « creuser » un sujet à l'appui d'interviews et d'entretiens sociologiques. Un moyen pour elle de prendre le pouls de notre époque, de porter des messages, de nourrir sa réflexion et sa plume. À la différence près qu'elle y ajoute une pointe de dérision, un soupçon de subjectivité, et de l'humour, toujours. Car au delà du fait que le rire c'est la vie, c'est aussi un véritable outil pour prendre le contrepied des sujets les plus redoutables.
Elle est en cours d'écriture d'une pièce avec une de ses co-équipières d'Act Pro, Lola Stackler. Le sujet ? Le bouleversement des repères amoureux et professionnels de sa génération. Elle chemine aussi vers une création théâtrale faite de recueil de témoignages sur un thème plus épicé : les violences ordinaires.
Actuellement, elle est comédienne dans la pièce « Les Muses orphelines » du québécois Michel-Marc Bouchard, mis en scène par Muriel Roux, avec la Cie Vous ici.
Crédits photos : Thomas Langouet, Aurélie Raschetti, Emeline Monraisse et Paul Chaumont
Véronique Despres
Sa formation
Outre l'improvisation théâtrale et divers ateliers théâtre, Véronique s'est formée au conte auprès d'Angelina Galvani et Dominic Toutain, et à la lecture à haute voix auprès de Henri Thomas (Cie du Jour) avec qui elle participe encore maintenant à un groupe de lectures à haute voix en Ehpad. Elle a pratiqué le clown à l'atelier de Cyril Griot (Le Bateau de papier), et a participé à divers stages dont du mime à Arts en scène (Lyon) et du clown avec Daphné Clouzeau. En 2019, elle intègre la formation professionnelle Act Pro de l'École des Gens.
Son parcours
Après un DUT Métiers du livre en 2004, Véronique est devenue bibliothécaire jeunesse et a découvert la magie de faire vivre les livres auprès d’un jeune public. Pour en apprendre plus, elle se forme à la lecture à haute voix et s’initie au conte.
En parallèle, un atelier d’improvisation théâtrale lui ouvre la porte vers un univers d’expression et de lâcher-prise. Elle adore !
Elle continue son exploration à travers d’autres ateliers et stages qui l’amèneront vers le théâtre, le clown, le mime, la voix off et dans un autre cadre, le court-métrage.
Ces chemins artistiques nourrissent son désir de création et d’interprétation.
Véronique s’aperçoit que construire ses séances de lectures à haute voix auprès des enfants, des adultes et des seniors, créer et jouer pour et avec le public, devient le coeur de son métier et le métier qu'appelle son coeur.
En 2019, intégrer la formation Act Pro pour devenir comédienne et metteure en scène prend tout son sens.
Les cours et la pratique au plateau la confortent dans l’envie de faire rire, sourire, sortir du quotidien. Elle se plaît à incarner des personnages – en utilisant notamment les techniques d’impro, de clown et de jeu sans paroles -, à écrire et créer par elle-même. Elle emmène le public dans sa bulle, dans son imaginaire ; elle aime jouer en proximité et créer cette complicité qui rend si beau ces moments de spectacle vivant.
Le jeu devant la caméra la fait cheminer dans un jeu plus subtil et réaliste mais toujours vers des personnages décalés, voire borderline.
Elle prend un plaisir non dissimulé à s'engager de temps à autre sur les voies du déjanté et de l'absurde, à la manière de Fabcaro, Quentin Dupieux, Qualité street...
Et la poésie dans tout ça ? Elle est là, bien présente dans l’univers de Véronique, au détour de phrases chargées de sens, de recherches visuelles esthétiques et d’émotions palpables…
Ses activités actuelles et ses envies
En parallèle de la formation Act Pro, Véronique est Game master à l’escape game Au fil du Dédale où elle a l’occasion de se mettre dans la peau de différents personnages pour vous faire entrer dans l’univers de votre partie.
En 2020, avec ses collègues Act Pro Lydia Böhmert et Aurélien Indjoudjian, elle co-crée le spectacle jeunesse Ça conte ou pas ?, joué au festival de la Bastille la même année, et prochainement en tournée.
D'autres idées de créations sont en cours de maturation, en solo et à plusieurs, pour du théâtre de rue, du théâtre d’objets et de la lecture théâtralisée.
Mais aussi, des envies de jouer à nouveau pour des courts-métrages, d'approfondir sa pratique de la voix off et de se former au chant/bruitage/petites percussions, entre autres.
Crédits photos : Céline Dormoy, Xavier Delteil, Brigitte Designolle, et Sophie Brusset
Aurélien Indjoudjian
Sa formation
Touche à tout qui s’assume, Aurélien a déjà eu plusieurs vies avant de devenir comédien : étudiant en histoire, urbaniste en agence d’architecture, élève en guitare jazz à l’école ATLA à Paris, et surtout plusieurs années passées comme guitariste du groupe rock Twin Arrows, avec lequel il a réalisé trois albums et fait une centaine de concerts en France et en Europe. Au fil de ces expériences, il a aiguisé son ouverture d’esprit, son goût du travail, son sens du collectif… et surtout un amour immense pour le live : son frisson, sa densité, son expérience de partage sans équivalent.
Quand il commence à pratiquer le théâtre avec Clothilde Sandri et l’improvisation avec la Compagnie Imp’Acte, Aurélien comprend rapidement qu’il vient de trouver son mode d’expression idéal. Sur le fond, pouvoir raconter n’importe quelle histoire, de la plus sérieuse à la plus barrée, en mélangeant librement émotions, discours, humour et narration. Et sur la forme, pouvoir s’exprimer par tous les moyens imaginables : parole, chant, corps, musique, bruitage, image… Décidé à se professionnaliser, Aurélien intègre le cursus ACT PRO de l’École des Gens en 2019.
Ses activités actuelles et ses envies
Aurélien aime les univers déjantés dans le style des Monthy Pythons, les délires clownesques à la Chiche Capon, les calembours raffinés à la Devos ; mais il est aussi admiratif d’œuvres engagées et poétiques comme celles d’Ariane Mnouchkine ou de Joël Pommerat. Aurélien aime le théâtre qui emmène ailleurs, les personnages fantaisistes, les situations absurdes. Pour autant, ce goût pour le décalage ne veut pas dire qu’il fuit les sujets sérieux. Si le rire est un filtre qui le protège de la réalité… c’est pour pouvoir mieux la regarder en face.
En 2020, avec ses camarades d’ACT PRO Lydia Böhmert et Véronique Després, Aurélien co-crée le spectacle jeunesse Ça conte ou pas ?, joué au festival de la Bastille la même année, et prochainement en tournée. Au printemps 2021, il incarnera le rôle de Horn dans Combat de nègre et de chiens de Bernard-Marie Koltès, mis en scène par Elisabeth Papazian, avec la troupe du Théâtre Prémol de Grenoble.
Lola Stackler
Son parcours
Lola découvre le théâtre grâce au Grand Atelier, un atelier de théâtre intensif. Le Grand Atelier c'est aussi une pédagogie qui utilise le théâtre comme moyen de véhiculer des valeurs : la coopération, l'égalité, l'exigence. Elle ressort de ces six années passionnée par le théâtre et le collectif. Elle a réalisé quelques stages d'été : tournée de théâtre de 8 à 12 dates. Ces aventures, elle veut que ça devienne sa vie. Après un cursus en langues (anglais/allemand) et économie sur le campus de Grenoble, une année d'erasmus en Autriche et un an de voyages, il faut décider quoi faire : elle pense tout de suite au théâtre.
Elle découvre l’École des Gens. Là-bas, elle réalise après presque deux ans de formation qu'elle aime le théâtre au-delà de ce qu'elle imaginait. Avoir la possibilité de créer et d'inventer des personnages et des univers tous les jours, apprendre à connaître ses partenaires de jeu, apprendre à connaître son corps, et avant tout apprendre à se connaître soi même. Un travail passionnant et inépuisable.
Sa formation
Lola participe à un atelier de théâtre intensif depuis ses 10 ans, de trois à huit heures par semaine pendant 6 ans. Elle rejoindra ensuite la compagnie Bardanes, une troupe étudiante en 2014 et en 2016 qui se produira plusieurs fois. En parallèle, elle a rejoint une association de comédie musicale Piment Scène, dont elle est aussi trésorière.
Elle devient aussi salariée du Grand Atelier et enseigne le théâtre à des 10-15 ans depuis 4 ans. Cette année elle donne également des cours d'éveil au théâtre à Piment Scène pour des enfants de 4 à 8 ans.
C'est en 2019 qu'elle intègre ACT PRO.
Depuis bien longtemps elle s'intéresse aux voix... Les voix dans les films d'animation, les voix dans les films. Elle découvre le monde merveilleux du doublage grâce à un stage de doublage réalisé au Théâtre de l’Éponyme en 2019 et dirigé par Stéphane Lainé à Paris. Depuis, elle a fait deux autres stages et commence à constituer sa bande démo vocale dans l'espoir secret d'interpréter un jour prochain une tortue.
Ses activités actuelles et ses envies
Lola travaille actuellement sur 3 projets : un spectacle de masques « Les gens formidables » avec Agathe Petrini et Sophie Brusset (metteuse en scène), une création avec Julie Fontana, et le projet de sortie chapeauté par l'école. Des projets très différents grâce aux divers enseignements apportés par l'école.
Elle aime en particulier... tout ! Chaque enseignement apporte son lot de nouveautés sur la recherche de la sincérité, sur soi. Les possibilités sont presque infinies et elle a envie de plonger dans toutes : le clown, le masque, le jeu réaliste, l'improvisation et ajouter à cela de la danse, du chant, du silence,... Toutes les combinaisons sont permises.
Ce qu'elle aime c'est parler du quotidien à travers des univers poétiques qui mettent en avant la beauté des Zhumains. Sans oublier son projet de devenir voix (d'une conversation dans un restaurant, d'une princesse, d'une créature non identifiée et surtout d'une tortue). Elle compte rejoindre un stage professionnalisant à l'été 2021.
"Vivement de retrouver un public pour partager, partager à tout prix."
Crédits photos : Agathe Petrini, Elodie Borsa
Léa Saget
Son parcours et sa formation
Aussi loin qu’elle s’en souvienne, Léa a toujours connu la scène. Cela a commencé par les spectacles organisés à l’école maternelle ! Impossible depuis de l’empêcher de jouer. Après plusieurs spectacles scolaires, Léa décide de suivre des cours de théâtre. Elle développe sa passion dans les ateliers hebdomadaires de l’association Imagine animés par Immaculée Colucci, ateliers qu’elle suivra jusqu’au lycée. En parallèle de cet enseignement, Léa cherche à agrandir son répertoire et à goûter à plus d’expériences de jeu en participant à de nombreux stages théâtraux occupant parfois une bonne part de ses vacances. Elle suivra également des cours au sein du conservatoire de Genève.
Après un BAC Economique et Social avec option théâtre où elle découvre le théâtre contemporain, Léa valide en 2019 une licence Arts du Spectacle à Grenoble au sein de laquelle, elle participe à de nombreuses productions (Et Après ?, À perte de vue) et évènements (Festival FRACASS).
Pendant ses années universitaires, Léa s’investit dans la vie culturelle du campus, comme bénévole lors de différentes éditions du festival interuniversitaire et comme vacataire au Un Tramway Nommé Culture (nouvellement renommé L’Ouvre-Boîte) participant à la diffusion du programme culturel du campus et de la ville.
Elle rejoint en 2016 La Compagnie Perdue, une compagnie constituée d’amis du lycée et de l’université. Avec eux elle joue à Genève lors de la 6e édition du congrès de la Société d’Education Thérapeutique Européenne ayant pour thème « Santé et créativité ». La Cie Perdue participe en 2017 à la 14e édition de la Nocturne des Etudiants du Musée de Grenoble avec son spectacle Freak-Show. Dans cet univers macabre peuplé de créatures étranges, femmes à barbe et esprits surnaturels, Léa y interprète une jeune femme possédée par l’âme d’un défunt ennemie de sa famille.
Un an après le début de ses études, Léa rejoint L’Ecole des Gens en pratique du théâtre avancé, puis en ACT où elle joue dans L’Ours de L’Altaï de Pierre Berlioux mise en scène de Simon Lapierre et Building de Léonore Confino mise en scène de Myriam Brochier. Enfin, elle rejoint ACT PRO en 2019.
En décembre 2020, Léa répond à l'annonce du groupe de métal symphonique grenoblois Avaland pour jouer dans le clip de leur morceau Theatre of Sorcery.
Ses activités actuelles et ses envies
S’il y a une chose que Léa aime passionnément, c’est se costumer. Toutes les occasions sont bonnes : carnaval, Halloween (sa fête favorite qu’elle prépare un an à l’avance !) ou juste pour tester des « trucs ». Fort heureusement, ses costumes ont bien évolué depuis l’époque où elle faisait de la nappe de la salle à manger une robe de princesse. Si le costume ne fait pas la comédienne c’est parfois en créant des costumes que Léa a vu émerger des personnages pleins de vie au détour d’une chemise. C’est ainsi que Léa a rencontré Pissenlit, un épouvantail maladroit que Léa compte bien faire monter sur scène. Depuis quelques temps maintenant, Léa s’intéresse à l’art du maquillage, qu’elle souhaite maîtriser pour préciser ses personnages et jouer encore plus avec son apparence.
Léa apprécie aussi particulièrement le jeu naturaliste pour la maîtrise sensible des émotions, le clown, le côté ludique. Le masque est également une discipline qui lui plait beaucoup, il se pourrait d’ailleurs que se mijote en secret un projet mêlant masque et conte.
Le combat scénique et particulièrement l’escrime de spectacle ont particulièrement plus à Léa qui souhaite vivement progresser dans cette discipline découverte en cours.
Trois des rêves de Léa : jouer dans une production historique ou fantastique à la Seigneur des Anneaux (une production qui mélangerait les deux serait l’idéal) ; créer un spectacle déambulatoire ; diriger un jour son propre théâtre.
Actuellement Léa planche avec son camarade d’ACT PRO François Stevenin sur une mise en scène du Monte-Plat d’Harold Pinter.
Crédits photos : Julie Fontana, Cécile Bontempo, Agathe Petrini et Elodie Borsa
Cécile Bontempo
Son parcours et sa formation
Cécile découvre le théâtre dès la petite enfance. Son envie pour le théâtre commence en 1999, dans le cadre d’un baccalauréat littéraire option théâtre au lycée Champollion aux cotés de Thierry Mennessier.
Elle poursuit par un deug de Lettres Modernes, une licence en Arts du spectacle, et en parallèle accompagne le travail de Chantal Morel, metteuse en scène, en intégrant « l’équipe de création théâtrale ».
Elle s’éloigne du chemin du théâtre en s’intéressant à l’art culinaire et oenologique, et gère son restaurant pendant 14 ans.
Après une longue période d’absence, Cécile renoue avec le théâtre en intégrant l’Ecole des Gens.
Son désir pour le théâtre se ranime. Elle suit différents cours, intègre le cursus ACT de l’école dirigé par Guillaume Lavie puis saute le pas… vers une reconversion professionnelle en intégrant ACT PRO, formation professionnalisante du jeu de l’acteur.
Elle découvre également la pratique de l’improvisation, s’intéresse particulièrement au format long et participera à la création de spectacles au sein de la Basse Cour.
Sa curiosité et son envie l’amèneront également à participer à de nombreux stages : elle se forme à la commedia dell’arte à « L’Atelier Teatro Fisico » de Turin avec le Maître Eugenio Allegri ; s’initie au clown au « Teatro del Montevaso » en Toscane avec Jean Menigault dit « Meningue ». Elle s’intéresse aux méthodes de l’école moderne russe et explore au « studio Michael Tchekhov » de Bruxelles, la méthode Stanislavski/Knebel avec Boris Rabey, metteur en scène et enseignant à l’Institut Supérieur d’Etat de Moscou (G.I.T.I.S), et trouvera les clés de son art dans la méthode Michael Chekhov aux cotés de Natalie Yalon.
Ses activités actuelles et ses envies
En 2019 Cécile crée la compagnie « oh et puis M…! ». Elle participe à la mise en scène de Clôture de l’amour de Pascal Rambert et interprète le rôle de Audrey.
En collaboration avec des étudiants d’écoles de cinéma nationales, elle décroche deux rôles et contribue à la réalisation de courts métrages.
Elle travaille actuellement sur deux nouvelles créations qui verront le jour en 2021!!!!
Crédits photos : Laetitia Defendini
François Stévenin
Son parcours et sa formation
Les arts du spectacle ne sont pas une vocation pour François. Ils sont le fruit d’une lente maturation. Le désir d’en faire son métier vient d’un long processus qui, à la base, le destinait à être ingénieur. Des études scientifiques, des rêves d’astronautique, des abonnements à Science & Vie, et rien, mais vraiment rien, de littéraire. Pour autant, artistiquement, le garçon n’est pas totalement démuni, la musique étant extrêmement présente dans sa vie, jusqu’à en faire, même encore aujourd’hui, des études de composition. Mais il ne l’a jamais envisagée comme autre chose qu’un violon d’Ingres (préférant tout de même le Piano), ou éventuellement une corde à son arc. Et quand bien même, son approche de la composition est très mathématique. Chaque note, chaque rythme doit avoir une raison, une logique. Bien loin, a priori, le chant du romantisme.
Alors d’où vient un tel revirement de situation ? D’une réflexion, longue, qui a permis à François de se rendre compte que la science n’était pas pour lui une volonté d’expression technique (chose nécessaire à tout bon ingénieur qui se respecte), mais un désir, un souhait de rêve et d’imaginaire. Il ne veut pas envoyer des gens dans l’espace, il veut s’imaginer à leur place. Il devenait logique (évidemment) pour lui de s’embarquer sur le chemin du théâtre. Il commence alors à faire de l’improvisation théâtrale, rejoint L’École des Gens en 2015 en pratique du théâtre, puis 2 ans plus tard en ACT où il joue dans L’Ours de L’Altaï, une pièce de Pierre Berlioux mise en scène par Simon Lapierre, et Building de Léonore Confino sur une mise en scène de Myriam Brochier. La reconversion professionnelle se faisant alors de plus en plus évidente, François rejoint finalement ACT PRO en 2019.
Ses activités actuelles et ses envies
Malgré son humour souvent noir, grinçant et caustique, François n’en est pas pour autant quelqu’un de difficile ou cafardeux. Il apprécie a priori toutes les formes de jeux qui lui ont été proposées, qu’elles soient naturalistes, bouffonesques, clownesques, en passant par la Commedia, le combat scénique ou le jeu sans paroles. C’est ce qui le pousse à se lancer dans des projets très différents les uns des autres. On parlera ainsi du projet de mise en scène du Monte-Plat d’Harold Pinter (projet en collaboration avec sa camarade d’ACT PRO, Léa Saget), ou d’un spectacle pour enfant en cours de création (projet en collaboration avec une autre camarade d’ACT PRO, Véronique Desprès).
Il a aussi d’autres projets, plus personnels, en parallèle. Car François possède un vilain défaut, il regarde les gens. En tout bien tout honneur, mais il les observe : réactions, mimiques, façon d’être, de vivre. Il les étudie et les analyse, tels des sujets de laboratoire, avec un regard le plus scientifique et objectif possible (quelques séquelles de ses études, manifestement). Et il aime questionner et se questionner. De fait, il aime les sujets, pièces et films qui interrogent, obligent à sortir des sentiers battus, quitte à brusquer, choquer. C’est par ce biais que son besoin de création se manifeste le plus : il s’attèle depuis quelques années maintenant à écrire. Écriture de pièces sur des sujets de société. Écriture de personnages. L’un d’eux en particulier, un personnage de Commedia dell’arte baptisé « Maudit », dont la cruauté n’a d’égale que la noirceur de son chapeau, et qu’il espère pouvoir mettre prochainement en scène.
Crédits photos : Antoine Martel, Elodie Borsa
Sophie Brusset
Son parcours
C’est à l’âge de 10 ans que Sophie découvre les premiers frissons de la scène lors des Chorégies d’Orange dans le Vaucluse, sa région d’origine. Elle incarnait alors une girafe, masquée, son cœur bat pour la première fois dans celui d’un personnage. C’est une évidence, elle veut être comédienne. Elle mettra du soleil dans le cœur des gens, des petites pépites !
De stages de théâtre en stages d’improvisation, Sophie intègrera la classe pilote Littéraire/Théâtre du lycée Marseilleveyre à Marseille en partenariat avec le TNM La Criée. Des pédagogues passionnants et passionnés, Jean-Pierre Raffaelli, Anne-Marie Bonnabel et Jean-Pierre Berthier. La passion est évidente, Sophie le sait définitivement, elle sera comédienne !
Sa formation
La vie étant pleine de surprises et de carrefours inattendus, elle devra attendre quelques années avant de réaliser son rêve.
C’est après des études en sciences du langage à l’université d’Aix en Provence et un diplôme d’interprète en français/langue des signes française à l’ESIT à Paris que Sophie intègre le monde de l’interprétation. Porter la parole des Autres, avec exactitude, neutralité et conscience professionnelle. Être traversée par la diversité des situations de la vie, la vie des Gens, en témoin secret, anonyme et discret.
Septembre 2017…
Il s’agit de choisir une activité pour l’année à venir, « et si je m’inscrivais dans un cours de théâtre ? ». C’est alors qu’elle pousse la porte de l’Ecole des Gens à Grenoble pour la première fois. Des rencontres, des enseignants engagés, des Gens passionnants et passionnées… elle ne se doute pas encore des perspectives qui s’ouvrent à elle !
Inscrite en cours amateur la première année, ce n’est qu’au bout de quelques séances que la passion ressurgit intacte, bouleversante, évidente !
Boulimique d’apprentissage, de jeu, de création, Sophie se jette à cœur ouvert dans les enseignements de l’école, les plateaux libres et options qui y sont proposés. Jeu d’improvisation, jeu naturaliste, jeu clownesque, jeu bouffonesque, théâtre de masque, jeu sans parole, direction d’acteur… Avec au cœur de chacun la sincérité.
Elle intégrera l’année d’après le cursus ACT de l’école et suivra en parallèle le cursus professionnel ACT PRO et ACT les deux années suivantes. Le rêve a rejoint la réalité, Sophie est comédienne !
Ses activités actuelles et ses envies
Par-dessus tout, elle aime créer. Créer des personnages et leurs histoires sincères. Chercher leur essence, leurs fragilités et pensées profondes, le regard qu’ils portent sur le monde. Les faire se rencontrer et révéler leur humanité, quelle qu’elle soit.
Particulièrement attirée par le jeu sans parole qui révèle l’authenticité du personnage, Sophie aime viscéralement jouer et être à la mise en scène. Son moteur : emmener le théâtre là où il n’est pas, auprès de tous les publics, faire que les humains se rencontrent au travers de sa pratique et faire de nos spécificités des richesses communes.
C’est au cours d’un stage de Commedia enseigné par Guillaume Lavie, qu’elle découvre le jeu du masque. Transportée par la pratique et forte de cette expérience, elle créera un personnage masqué, Henriette, qu’elle travaillera et portera lors de nombreuses scènes ouvertes. Elle continuera à affiner sa pratique lors du cursus ACT PRO avec Simon Lapierre.
C’est en décembre 2018 que ce travail l’amènera à la création d’un premier spectacle seule en scène du même nom, Henriette, avec le soutien et les regards complices de Lorie Second, Thierry Janicot, Ludivine Soulier et Nathalie Gröll.
Ce spectacle suspendu par les aléas d’attaques bactériologiques inopinées a hâte de poursuivre sa route auprès du public !
Au cours de ces deux années de formation, Sophie travaille sur trois spectacles en collaboration avec des comédiennes issues de la formation ACT PRO,
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D’abord ils nous regardent, un texte de Claude Monteil, en qualité de comédienne et en co-mise en scène avec Camille Gineau, Cécile Bontempo et Lola Stacker.
Ce spectacle fera ses premières représentations lors du Festival Catapulte de l’École des Gens en juillet 2021.
Ainsi que deux créations où Sophie est à la mise en scène,
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Des Gens Formidables, un spectacle de masque avec Agathe Petrini et Lola Stackler ;
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Clownies Wanted, un spectacle clownesque avec Cécile Bontempo et Camille Gineau.
Ces deux spectacles sont en cours de création, elles ont hâte de les porter au public l’année prochaine !
Sophie a eu le plaisir d’intégrer dernièrement les compagnies Oh et puis M… ! créée par Cécile Bontempo et Claire Trouvé, ainsi que Arcanum créée par Loona Lionnet.
Crédits photos : Yassine Lemonnier